.Les hybrides

   
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Le premier chien domestiqué par l'homme était un loup.

Les loups se sont rendus compte que les hommes étaient supérieurs pour la chasse, outils, flèches, et pièges en pierre. Ils ont senti sa supériorité et ont commencé à le traiter en tant que chef, le suivant à distance pendant la chasse et jusqu'aux villages pour obtenir leur part. Il est facile de présumer que l'homme a commencé à prendre un certain intérêt pour les petits de loup, il en a adopté, et au cours des générations qui se sont développées, ont participé à la chasse, plus comme observateurs, mais en tant qu'aides, isolant la gazelle ou le caïman pour que l'homme tue.

 

. Le chien-loup est un mélange de chien et de loup

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Génétiquement, le loup et le chien sont de la mêmes espèce, c'est pourquoi actuellement, il n'y a aucun essai génétique disponible pour distinguer un loup d'un chien.Puisque le chien domestique est descendu du loup, et est de la même espèce, il n'y a aucun essai définitif pour détecter le contenu de loup chez les chiens. Il est fortement probable que le croisement (accouplements entre les chiens et les loups) ait fourni la matière première génétique pour le choix artificiel, afin de produire la diversité ahurissante que l'ont connaît aujourd'hui chez le chien domestique. L’acquisition de croisements de loup ou d’hybrides est très fortement déconseillée. Ces animaux sont imprévisibles et lorsqu’ils atteignent l'age adulte, vers 3 ans, s’il les atteignent, il sont agressifs et dominateurs et doivent souvent être piqués.

De plus, l’élevage et la possession de croisements de loups ou d’hybrides est interdit par la loi à moins d’être en possession d’une attestation CITES. Qu’est-ce que la CITES ? Cliquez ici

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L’article L 211-1 du code rural pose le principe de la protection des espèces animales non domestiques, dont la conservation est justifiée par la nécessité de préserver notre patrimoine biologique.

Un arrêté interministériel du 10 octobre 1996 inclut le loup dans la liste de ces espèces.

 

Sont à ce titre interdits :
la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation d’animaux de ces espèces.


Ou, qu’ils soient vivants ou morts :
leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur détention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat.

 

Le détention de loups et maintenant strictement réglementé par l’Arrêté du 19 mai 2000 qui impose une procédure d’autorisation stricte.

 

La descendance d’animaux sauvages protégés est sous

la même protection que l’espèce sauvage d’origine.

 

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Un officier armé marche loin de la scène où le corps de Sandra Piovesan a été trouvé lundi sur sa propriété de la banlieue noire de Salem (Massachusetts). La police essaye de déterminer si les hybrides de loup qui ont augmentés, l'ont malmenée à mort. Les hybrides ont été tués par la police.

Guy Wathen/Tribune-Review

 

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. Le chien-loup de Saarloos

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Leendert Saarloos (1884-1969) était un homme animé par une passion : la nature.
Il s'intéressa spécialement à la cynologie.
Le grand reproche qu'il faisait aux races canines traditionnelles était que, de par sa domestication, le chien ait perdu beaucoup de ses qualités naturelles: trop domestiqué, trop dégénéré
Il ne fallut donc pas s'étonner qu'il s'imposa comme tâche de remonter la pendule de l'évolution et de faire un chien "naturel" ayant de bonnes qualités de chien de travail.

C'est ainsi, qu'il selectionna tout d'abord "Fleur", une louve européenne achetée au jardin zoologique de Blijdorp à Rotterdam, puis le berger allemand "Gerard Van Fransenum".Fleur provenant d'une branche Sibérienne, certains Saarloos portent encore des noms russes aujourd'hui..

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. Saarloos - Les Générations

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La première portée (génération F1) naquit au printemps 1936, malheureusement , les chiots ayant contracté une variété de peste, moururent dans le mois qui suivit. Mais Saarloos ne perdit pas courage, et l'année suivante, il fit naitre deux femelles grises (Pittha et Fleurie) ainsi qu'un mâle (Barré). Les chiots furent de nouveau infectés et seules les deux petites chiennes survécurent.
Comme Leendert Saarloos avait besoin d'un demi loup mâle pour continuer les croisements, il réaccoupla Gérard et Fleur. De cette union, naquirent 6 autres chiennes et un petit mâle qu'il appela de nouveau Barré.
La deuxième génération (F2) fut le resultat de croisements entre les chiennes et leur père afin d'avoir 75% de chien et 25 % de loup : Saarloos croisa Fleurie et son père dans l'intention d'éliminer la timidité. Des 7 chiots nouveau nés, il garda "Largo" et "Kaja".
Kaja fut la première chienne de "saarloos" mais des hypothèses ridicules mettant en cause ses origines apparurent. On spécula qu'elle était le fruit d'un croisement avec un husky à cause de sa robe brun/rouge. Par précaution, elle fut donc interdite à la reproduction.
Saarloos fit encore bien d'autre croisements. En 1940, il croisa "Largo" (F2) et sa demie-soeur "Dela" (DHS). Des 13 chiots, il en garda 7, tous magnifiquement développés (entre autre Tarzan - F3). L'hiver de la même année, l'union du demi loup "Barré" et de la demie louve "Fleurie" fit naitre 8 petits dont deux furent gardé afin d'en observer le comportement.
Saarloos remarqua que la femelle était bonne pour l'exercice mais que le male avait hérité de la timidité de sa grand mere louve. Ce dernier, inadapté à la reproduction alla finir ses jours dans le parc zoologique de Rhenen.
Au printemps 1941 "Pittha" fut croisée avec son demi frere "Maximum" (GS). Leur desecendance fut excellente, leur caractère semblait très proche de celui de "Gérard", aucune timidité, de sorte qu'ils furent utilisé comme chiens de flics.
Désormais convaincu par les bonnes caractéristiques de cette nouvelle génération de chien loup, L. Saarloos commença à en placer sans se préoccuper du nombre mais tout en gardant un contrôle sur ses animaux. En effet, il ne délivrait que des mâles stérilisés à l'exception de deux chiennes dont l'adoption fut signée avec une clause notariale, interdisant leur croisement avec d'autres races. La beauté de son animal et son caractère, firent grande impression et L. Saarloos commença à avoir de plus en plus de demandes de chiots. C'est pourquoi, il décida de nommer la nouvelle race "Chien-Loup européen" et son chenil "De Van Kilstroom"

Le grand rêve de Leendert Saarloos, la reconnaissance officielle de sa création en tant que race ne se réalisa pas de son vivant : ce ne fût qu'en 1975 que la race reçût la reconnaissance de la Société Centrale Canine des Pays Bas (Raad van Beheer op Kynologisch Gebied in Nederland), puis par la FCI en 1981 (standard n° 311.1 - groupe FCI)
En l'honneur posthume de son créateur, on décida d'appeler la nouvelle race le "Chien-loup de Saarloos" (Saarlooswolfhond).

Ce sont bien des Saarloos et non des loups qui apparaissent dans Le Pacte des loups, Les visiteurs 2, Le Petit Poucet ainsi que bien d'autres films !

En savoir plus sur Chien-Loup de Saarloos en cliquant ici

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. Le chien-loup Tchècoslovaque

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Comme beaucoup d'autres sections cynophiles, celle des gardes frontières de Libejovice (Bohème du sud), utilise des Bergers Allemands dans cette période d'après guerre. Le colonel KAREL HARLT, soucieux d'améliorer les performances physiques et la résistance des chiens, initie un ambitieux programme de croisement des chiens avec le loup, afin d'étudier les chiens-loups produits, d'utiliser les résultats et produits obtenus.

 

 

En 1958, une louve, dénommée BRITA, est d'abord accouplée au Berger Allemand Cesar z Brizoveho haje puis au Berger Allemand Kurt z Vaclavky. L'endurance et le comportement des chiens-loups obtenus sont étudiés, certains d'entre eux sont envoyés en Slovaquie, puis croisés avec de nouveaux Bergers Allemands. Une autre lignée d'hybride démarre au chenil de la police de Bychory, du loup ARGO et de la femelle Berger Allemand Astra. Les hybrides de 3e puis 4e génération pourront être incorporés dans les unités cynophiles militaires. Encouragés par les résultats des travaux, qui sont alors publiés, certains civils s'intéressent à l'élevage de ces chiens-loups, et les croisements avec les B.A. se poursuivent avec pour objectif la création d'une nouvelle race : le "chien-loup tcheque" émerge peu à peu. Dans les années 70, dans un contexte difficile suite à l'invasion du pays par les troupes du pacte de Varsovie, les chiens intègrent les chenils des gardes frontières slovaques. Le programme n'est pas abandonné et un retrempage avec le loup Sarik est décidé par la major Frantisek Rosik. Sarik est alors accouplé avec 2 femelles hybrides.Les critères de race du "chien-loup tchecoslovaque" s'affirment, et sa sélection débute. Un dernier retrempage de loup est réalisé en 1983, via le croisement du Berger Allemand BOJAR VON SCHOTTERHOF et de la louve Ledjy. Ainsi, la race s'est structurée autour de 4 loups et plusieurs Bergers Allemands. La reconnaissance officielle de la race est effective en 1982, immédiatement suivie de la fondation du club officiel. En 1994, c'est au tour de la FCI de reconnaître le chien-loup tchecoslovaque, de valider son standard et de confier la responsabilité de la race à la Slovaquie. Chien polyvalent, le chien-loup tchecoslovaque intègre alors le groupe des chiens de bergers, avec épreuve de travail. Si le développement de la race s'est faite de façon concentrique à son pays d'origine, on notera une population importante de chien-loup tchecoslovaque en Italie. En France, la race reste confidentielle.

En savoir plus sur le Chien-Loup Tchécoslovaque en cliquant ici

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Elevage de chiens-loups de Saarloos et de chiens-loups Tchècoslovaque :
Elevage de Louba-Tar de Cornelia Keizer

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Reportage sur les Chiens-Loups (Réalisation : Solo Frey)

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